La marche contre les violences policières du 23 septembre s’élancera de la gare du Nord pour rejoindre Bastille

La “marche unitaire contre les violences policières, contre le racisme systémique, et pour les libertés publiques” du samedi 23 septembre rassemblera près de 200 collectifs, syndicats, partis politiques, et associations.

Après un été marqué par la brutalité policière et l’impunité de ses auteurs, les organisations engagées contre ces dérives se sont données rendez-vous en cette rentrée pour réaffirmer leur refus d’évacuer une fois de plus ces sujets du débat public. Parmi les près de 120 cortèges qui s’élanceront samedi 23 septembre à travers toute la France dans une “convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales”, la manifestation parisienne s’élancera à 14h30 du parvis de la gare du Nord pour rejoindre la place de la Bastille.

“Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires, et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationale”, rappellent dans un texte commun les organisations soutenant cet appel unitaire. “Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême- droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.”

“C’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit”

Rassemblant de nombreux comités vérité et justice en mémoire des victimes, aux côtés des associations engagées à leurs côtés, les signataires jugent la situation “d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit, plutôt que de mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières”.

Associations (Alternatiba, Attac, Droit au Logement, Greenpeace, MRAP, Planning familial, SOS Racisme, Utopia 56, Extinction Rebellion…), mouvements politiques (Europe Écologie – Les Verts, France Insoumise, Génération·s, Jeune Garde, Nouveau Parti Anticapitaliste, Union Communiste Libertaire…), et syndicats (CGT, FSU, SNES, Solidaires, UNEF…) soutenant cet appel unitaire demandent “des réponses immédiates”. Parmi elles : “l’abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ; une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique”, ou encore “un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux”.

 

Marche unitaire contre les violences policières, contre le racisme systémique, et pour les libertés publiques
Samedi 23 septembre
Départ : 14h30 – Gare du Nord, 75010 Paris
Arrivée : Place de la Bastille, 75004/75011/75012 Paris
marchespourlajustice.fr

 

 


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Photographie : Marche blanche pour Nahel M. à Nanterre, le jeudi 29 juin 2023.
© Paris Lights

 

 

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