Février 2022 : Les expositions à découvrir ce mois-ci dans l’est parisien

À la recherche de sorties culturelles ? Du Marais à la Villette en passant par République, laissez-vous guider à travers notre sélection d’expositions du mois !

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Lara Bloy, Clara Bryon, Magdalena Lamri, et Kaichun Wang Nos Lumières

Jusqu’au 26 février

La persistance d’hier – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Nos Lumières à la galerie Sabine Bayasli © Magdalena Lamri

Au cœur du Marais, la galerie Sabine Bayasli réunit quatre jeunes artistes autour du thème de la lumière. Les visiteurs découvriront tour à tour les « états d’introspection et d’entre-deux » qui habitent les portraits de Lara Bloy, les reflets lumineux composés par Clara Bryon, et les songes éveillés de Magdalena Lamri retranscrits au fusain, enveloppés de mystères et de brumes monochromes. Le projet collectif Nos Lumières sera également la première exposition en galerie du peintre Kaichun Wang : l’occasion de retrouver une dizaine de ses portraits, savants camaïeux touchants de réalisme. Ajoutez à cela la Méditation hivernale imaginée en parallèle par la commissaire d’exposition Joanna Cohen avec les artistes Maloles Antignac et Diane Chery (jusqu’au 19 février), et l’on ne peut que recommander une escale artistique du côté de la rue du Temple !

Mardi à samedi : 12h-19h – Entrée libre

Galerie Sabine Bayasli
99 rue du Temple, 75003 Paris
galeriesabinebayasli.com

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Louis-Léopold Boilly Chroniques parisiennes

Du 16 février au 26 juin

L’arrivée d’une diligence dans la cour des Messageries, 1803 © Louis Léopold-Boilly – Musée du Louvre

« Artiste virtuose, prolifique et inclassable, Louis-Léopold Boilly (1761-1845) se fait le chroniqueur enthousiaste de Paris pendant soixante ans, d’une révolution à l’aube d’une autre, 1789 et 1848. Il est à la fois portraitiste des Parisiens, peintre de scènes urbaines, inventeur de trompe-l’œil saisissants, et auteur de caricatures piquantes. Cette exposition monographique explore la carrière foisonnante de Boilly au travers de 130 œuvres qui invitent à découvrir la singularité de l’artiste, son brio, son humour, et son inventivité. Elle présente plusieurs chefs-d’œuvre inédits ou exposés pour la première fois en France. »

Mardi à dimanche : 10h-18h – 8€/6€/0€

Musée Cognacq-Jay
8 rue Elzévir, 75003 Paris
www.museecognacqjay.paris.fr

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Fabrice Cazenave, Benjamin Nachtwey, et Alexandra Sá  Parc

Juqu’au 12 mars

Pins près de la carrière, 2022 – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Parc à la galerie La Ferronnerie © Benjamin Nachtwey

À l’orée de la rue Oberkampf, la galerie La Ferronnerie accueille jusqu’au 15 mars les artistes Fabrice Cazenave, Benjamin Nachtwey, et Alexandra Sá. À travers le dessin, Fabrice Cazenave « explore les liens étroits qui opèrent entre un lieu, les personnes qui le traversent, et les flux d’énergie qui en résultent ». Originaire de Hambourg, Benjamin Nachtwey a puisé l’inspiration de ses récentes séries dans les paysages du sud de la France, procédant « par aplats de couleurs, abolissant toute perspective, comme un clin d’œil à certains peintres européens du début du XXe siècle ». Enfin, l’artiste pluridisciplinaire Alexandra Sá « instaure des situations singulières d’appropriation de l’espace, qu’il soit public, artistique, familier, ou quotidien », ici à travers la conception d’une sculpture à partir d’un banc dessiné par le designer Enzo Mari. « Dans cet univers si personnel, l’humour tient une place importante, tant dans le rapport établi aux objets que dans leur actualisation dans d’autres matériaux et leur appropriation de l’espace ».

Mardi à vendredi : 14h-19h – Samedi : 13h-19h – Entrée libre

Galerie La Ferronnerie
40 rue de la Folie-Méricourt, 75011 Paris
www.galerielaferronnerie.fr

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Nathalie Choux Terra Chimera
&
Rebecka Tollens Eye of a womb

Jusqu’au 5 mars

Hibiscus, 2021 – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Eye of a womb à la galerie Arts Factory © Rebecka Tollens

« Avec Terra Chimera, la galerie Arts Factory entrouvre une nouvelle fois les portes de l’atelier de Nathalie Choux et présente une fascinante série de sculptures en céramique, fruit de longs mois de travail. Comme échappé d’une mystérieuse forêt peuplée d’enfants perdus, cet étrange bestiaire chimérique s’inscrit dans le versant plus sombre de sa production amorcé lors de précédentes expositions. Un territoire libre, affranchi des codes de l’édition et de l’illustration jeunesse, où Nathalie Choux évolue par ailleurs avec succès depuis de nombreuses années. »

« Deux ans après The Last Wedding, sa dernière exposition en date à la galerie Arts Factory, Rebecka Tollens présente avec Eye of a Womb une nouvelle série de fusains particulièrement ébouriffants. Derrière ce titre très Bergmanien – « L’œil d’un Utérus » en vf – se cache un ensemble de dessins évoquant sa grand-mère maternelle disparue il y a trois ans. Dans cette conversation post-mortem, l’inspiration onirique de Rebecka Tollens célèbre comme souvent dans son travail, l’union entre l’au-delà et notre monde. Elle confère aux réminiscences de son enfance une dimension spirituelle largement universelle. »

Lundi à samedi : 12h30-19h30 – Entrée libre

Galerie Arts Factory
27 rue de Charonne, 75011 Paris
www.artsfactory.net

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Samuel Fosso Rétrospective
&
Pamela Tulizo Face to face

Jusqu’au 13 mars

Autoportrait – Série TatiLe Golfeur, 1997 © Samuel Fosso. Courtesy Jean-Marc Patras / Paris

« Né au Cameroun en 1962, Samuel Fosso s’installe à Bangui, en Centrafrique, chez son oncle et débute une carrière de photographe de studio dès l’âge de 13 ans. En dehors de son travail de commande, il se crée une série d’avatars défiant les codes de la représentation. À partir de cette époque, Fosso n’aura de cesse de se réinventer dans des autoportraits qui lui permettent de traverser les frontières, qu’elles soient sociales, géographiques ou temporelles. Cette exposition de plus de 300 tirages rassemble des séries emblématiques et des travaux plus confidentiels, des photographies anciennes et inédites, dans un parcours majoritairement sériel. »

« Dans la série Double identité, la photographe congolaise Pamela Tulizo donne à voir en treize portraits une figure de femme congolaise tiraillée entre ses ambitions et le poids de la société. Par des jeux de miroirs, l’artiste compose des avatars pluriels et discordants qui confrontent différentes identités sociales. Tour à tour médecin, contremaître, belle élégante, ou femme modeste ployant sous la charge de son fardeau, le personnage mis en scène questionne à la fois la place de la femme dans la société congolaise et le regard porté par le monde entier sur celle-ci. »

Mercredi à vendredi : 11h-20h – Samedi & Dimanche : 10h-20h – 11€/7€

Maison européenne de la photographie
5/7 Rue de Fourcy, 75004 Paris
www.mep-fr.org

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Fatimah Hossaini, Massoud Hossaini, Naseer Turkmani, Reza, Roshana, Roya Heydari, et Sayd Bahodine Majrouh Le Rire des Amants : Une épopée afghane

Jusqu’au 2 avril

Portrait issu de la série Pearl in the oyster / L’audace de la beauté présenté dans le cadre de l’exposition Le Rire des Amants : Une épopée afghane au Pavillon Carré de Baudouin © Fatimah Hossaini

Sur les hauteurs de Ménilmontant, le Pavillon Carré de Baudouin accueille jusqu’au 2 avril l’exposition Le Rire des Amants – Une épopée afghane, qui réunit six photographes autour de l’œuvre du poète Sayd Bahodine Majrouh. Organisé en « soutien au peuple afghan et à ses artistes » dans le « premier établissement culturel de l’arrondissement », l’événement comprendra également plusieurs rencontres et ateliers autour de la littérature ou du cinéma. Autant de témoignages pour compléter le panorama de séries présentées, réalisées de 1983 à 2021, entre « diversité fidèle à la complexité de la réalité » du pays et « quête de la beauté et de la poésie » comme remède aux douleurs actuelles et passées des Afghanes et des Afghans. — Notre article dédié

Jusqu’au 2 avril – Mardi à samedi : 14h-18h (19h le jeudi) – Entrée libre

Pavillon Carré de Baudouin
121 Rue de Ménilmontant, 75020 Paris
www.pavilloncarredebaudouin.fr

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Icy & Sot Familiar / Stranger

Du 12 février au 9 avril

Our House is on Fire, 2020 – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Familiar / Stranger à la galerie Danysz Paris © Icy and Sot – Danysz Gallery

« À l’occasion de leur retour en France après deux ans d’absence, les deux frères iraniens Icy and Sot (Saman né en 1985 et Sasan Oskouei né en 1991) lancent un nouveau cri d’alarme. Avec les vastes paysages désertiques californiens comme toile de fond, les frères Oskouei réalisent une œuvre vidéo captivante intitulée Our House is on Fire, qui ouvre leur nouvelle exposition Familiar / Stranger chez Danysz – Paris. Inspiré par le travail de la militante Greta Thunberg et le mouvement environnemental mondial qu’elle anime, ce travail à la fois alarmant et poétique ancre Icy and Sot dans leur temps. L’exposition comprend un ensemble de vidéos avec une installation in situ, ainsi que leurs œuvres les plus récentes allant de la sculpture à la peinture, toutes étant centrées sur l’engagement des artistes pour un monde plus conscient. »

Mardi à samedi : 11h-19h – Entrée libre

Danysz – Paris
78 rue Amelot, 75011 Paris
danyszgallery.com

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Adolfo Kaminsky Faussaire et photographe

Jusqu’au 25 février

Kaminsky - Copie.jpg

Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme s’associe à la mairie de Paris Centre pour évoquer la vie passionnante et mouvementée d’Adolfo Kaminsky. Après avoir rejoint la Résistance à l’âge de 17 ans suite à son internement au camp de Drancy, ce faussaire de génie décidera de mettre son incroyable talent au service de ses engagements humanistes et de la défense des opprimés. Malgré les nombreux sacrifices exigés par une carrière souvent synonyme de clandestinité, Adolfo Kaminsky s’avère également un photographe particulièrement inspiré, auteur de milliers de clichés après la Libération. « Des puces de Saint-Ouen aux néons de Pigalle », la capitale française occupe une place à part dans l’œuvre de cet artiste hors du commun. Initialement présentée au MAHJ à l’hiver 2020, l’exposition Faussaire et photographe est à retrouver en plein air jusqu’au 25 février sur les grilles de la mairie.

Tous les jours – Entrée libre (en plein air)

Mairie de Paris Centre
2 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
mairiepariscentre.paris.fr

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Vivian Maier Saisir l’inattendu

Jusqu’au 12 février

Chicago, 1962 – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Saisir l’inattendu à la galerie Les Douches © Vivian Maier – Les Douches La Galerie

L’histoire de Vivian Maier est à la fois triste et fascinante : elle qui travailla pendant 40 ans comme nourrice et gouvernante vit son immense talent pour la photographie ignoré toute sa vie durant. Elle mit à profit ses trajets à travers les rues de Chicago, New York ou Los Angeles pour réaliser pas moins de 120 000 négatifs dont la plupart ne furent jamais développés, la découverte de leur valeur artistique coïncidant avec son décès en 2009 à l’âge de 83 ans. Les Douches présentent ici une série de photographies pour la plupart inédites de la désormais célèbre anonyme – une rue lui rend d’ailleurs hommage dans le 13e arrondissement depuis novembre dernier. Principalement réalisés entre les années 50 et 70, ces clichés témoignent de la vision unique de Vivian Maier. Si elle est aujourd’hui principalement connue pour ses portraits en noir et blanc, l’exposition Saisir l’inattendu démontre que le réalisme poétique de la mystérieuse photographe se traduit tout aussi bien en couleurs.

Mercredi à samedi : 14h-19h – Entrée libre

Les Douches La Galerie
5 rue Legouvé, 75010 Paris
lesdoucheslagalerie.com

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Otobong Nkanga Togethering

Jusqu’au 12 février

Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Togethering à al galerie In Situ – Fabienne Leclerc – Otobong Nkanga

« Les dessins, installations, photographies, performances et sculptures d’Otobong Nkanga interrogent de différentes manières la notion de territoire et la valeur accordée aux ressources naturelles. Son travail offre à voir des images qui révèlent une forte puissance d’évocation. Une grande diversité de supports et de matériaux donne forme à des œuvres inspirées de la terre, de ses ressources surexploitées et des histoires qui en découlent. Son art se situe au croisement des constructions du temps et des civilisations pour aller au-delà de nos horizons, vers d’autres climats, d’autres économies. Otobong Nkanga a voulu en parallèle à son projet personnel inviter quatre artistes africaines au sein de l’exposition Togethering : Oroma Elewa, Bill Kouélany, Obi Okigbo et Adéolá Olágúnjú. »

Mardi à samedi : 11h-19h – Entrée libre

Galerie In Situ – Fabienne Leclerc
43 rue de la Commune de Paris, 93230 Romainville
www.insituparis.fr

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Julian Simon – Softspots

Jusqu’au 26 février

I’m Ok, 2021 – Œuvre présentée à la Galerie Chloé Salgado dans le cadre de l’exposition Softspots © Julian Simon

« Né en 1994 à Cologne, Julian Simon vit à Berlin, où il étudie à l’Académie des Beaux-Arts Weißensee depuis 2016 dans le département de peinture. Il y a développé une peinture à l’huile à la touche réaliste, qu’il travaille selon une technique proche du fa presto – une pratique originaire du XVIIe siècle en Italie, qui consiste à peindre rapidement, sur un fond préalablement coloré, afin d’obtenir un résultat spontané et expressif. Pour ses compositions, Julian prend des photographies argentiques de ses proches sur le vif. Mais, sensible à l’hyperconnectivité, à la surexposition, et à la surconsommation d’images, Julian ne s’intéresse qu’aux photographies qui seraient habituellement rejetées, car mal cadrées, surexposées, floues ou présentant des aberrations chromatiques, avant de les transposer librement sur toile. […] Oscillant ainsi entre rêve et réalité, Julian offre avec Softspots un regard intime et décalé sur l’ambiguïté de la jeunesse – à la fois exaltée et désemparée. »

Mercredi à samedi : 14h-19h – Entrée libre

Galerie Chloé Salgado
61 rue de Saintonge, 75003 Paris
galeriechloesalgado.com

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Fu Site – Jeux de créatures

Jusqu’au 19 février

Mr. Sandman, 2021 – Œuvre présentée à la Galerie Paris Beijing dans le cadre de l’exposition Jeux de créatures © Fu Site

« Les peintures de Fu Site ressemblent à une échappée de la réalité pour rejoindre le domaine des rêves et de l’imagination, comme un hémisphère surnaturel. Né à Liaoning en 1984 et vivant aujourd’hui à Paris, l’artiste laisse sa main guidée par des hallucinations qui, à travers la peinture, traduisent d’ambivalentes visions. Composant intuitivement à partir d’une forme ou dessinant des fragments menant à une réaction en chaîne, un courant d’associations et d’émotions, sa méthode puise dans “l’écriture automatique” conceptualisée par les surréalistes. »

Mardi à samedi : 11h-20h – Entrée libre

Galerie Paris Beijing
62 rue de Turbigo, 75003 Paris
www.galerieparisbeijing.com

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Le canal de l’Ourcq fête ses 200 ans

Jusqu’au 28 février

Canal de l’Ourcq, Paris 19e © Paris Lights Up

« Créé afin d’alimenter la capitale en eau potable, le canal de l’Ourcq est inauguré en 1822 après 19 années de travaux. Aujourd’hui adoré des badauds, il est également un témoignage de l’histoire de Paris. À cette occasion, la péniche exposera tout le mois de février des photos de l’évolution du canal de l’Ourcq et ses environs afin de célébrer ses 200 ans d’existence. »

Mardi à samedi : 11h-20h – Entrée libre

Péniche librairie L’Eau et les Rêves
9 quai de l’Oise, 75019 Paris
Page FB

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Les diplomates face à la Shoah

Du 8 février au 8 mai

Réfugiés juifs allemands du paquebot Saint Louis débarquant dans le port d’Anvers, Belgique, 1939 © Wiener Library

« Les diplomates dans la Shoah sont encore largement perçus à travers une poignée d’entre eux qui ont sauvé des Juifs. Mais la réalité est bien plus trouble. Enserrés dans des administrations étatiques très rigides et des politiques étrangères complexes et changeantes, certains ont toutefois été les premiers informateurs sur la persécution, puis sur l’extermination. D’autres, plus rares, ont effectivement sauvé des Juifs. Mais la plupart d’entre eux ont obéi aux ordres, tentant de naviguer dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Par leurs fonctions, les diplomates tiennent un rôle essentiel dans les questions migratoires en général, particulièrement dans celle des réfugiés allemands de la fin des années 1930 et pendant le conflit, avant que l’Allemagne n’interdise toute émigration pour les Juifs en octobre 1941. Après la guerre, les diplomates participent à la négociation des réparations aux survivants, tout comme dans les dimensions internationales de la mémoire de la Shoah. »

Tous les jours sauf le samedi : 10h-18h (jusqu’à 22h le jeudi) – Entrée libre

Mémorial de la Shoah
17 rue Geoffroy L’Asnier, 75004 Paris
www.memorialdelashoah.org

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Lointain proche

Jusqu’au 26 mars

Les Empreintes – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Lointain proche au Centre Tignous d’art contemporain © Mamadou Cissé

« Lointain Proche est un projet inspiré par la pensée de l’écrivain Édouard Glissant, qui a jeté un éclairage visionnaire sur les devenirs culturels des hommes, des identités, et du monde global. Discutant de la pensée de Glissant dans leurs ateliers, l’artiste et commissaire de l’exposition Emmanuel Rivière et son ami, l’artiste Alex Burke, ont fédéré d’autres créateurs autour d’eux, et ont imaginé une exposition nomade, flexible, s’incarnant de manière renouvelée dans les différents lieux qu’elle traverse. Pour cette version spécifique de Lointain Proche au Centre Tignous d’Art Contemporain de Montreuil, les artistes du projet initial – Alex Burke, Mamadou Cissé, frédéric dumond, Dimitri Fagbohoun, Emmanuel Rivière – montreront de nouvelles œuvres pluri-médias (sculptures, dessins, photographies, vidéos), et Yuhsin U Chang érigera une grande sculpture in situ. De nouveaux artistes plasticiens rejoindront le projet : Anahita Bathaïe, Olivier Peyronnet, et son complice Hervé Télémaque, dont l’œuvre picturale est depuis l’origine travaillée par la créolisation décrite par Glissant ».

Mercredi à vendredi : 14h-18h (jusqu’à 21h le jeudi) – Samedi : 14h-19h – Entrée libre

Centre Tignous d’art contemporain
116 rue de Paris, 93100 Montreuil
centretignousdartcontemporain.fr

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L’Illu a la Frite – Un Week-End illustré

Vendredi 26 et samedi 27 février

Œuvre présentée dans le cadre de l’événement L’Illu a la Frite au Point Éphémère © Loïc Lusnia

« L’Illu A La Frite est de retour ! Le temps d’un week-end, Point Éphémère fête à nouveau l’illustration sous toutes ses formes. Dessins, peintures, sérigraphies, collages, risographies, happenings et ateliers : le programme s’annonce bien chargé. Sur un coup de tête, vous pourrez aussi décider de vous faire tatouer un flash tatoo par nos invité.e.s ! »

Vendredi & Samedi : 14h-19h – Entrée libre

Point Éphémère
200 quai de Valmy, 75010 Paris
pointephemere.org

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Les Singulier·e·s – Festival des créations plurielles

Jusqu’au 26 février

Œuvres des photographes Tassiana Aït Tahar et Eléa-Jeanne Schmitter présentées dans le cadre du festival Les Singulier·e·s au Centquatre

« Cette édition continue de révéler de multiples singularités artistiques, consacrée cette année aux portraits et autoportraits. Si cette forme est bien identifiée en peinture ou en photographie, il n’en va pas de même dans le champ des arts de la scène. Croisant théâtre, danse, cirque, musique, vidéo, photo, littérature ou bande dessinée, se dessine pourtant une scène contemporaine créative, portée par des artistes pluriel·les, qui dépasse le seul sujet du portrait pour chercher des formes singulières. »

Mardi : 16h-20h – Mercredi à dimanche : 14h-19h – Entrée libre pour les expositions de photographie

Le Centquatre
5 rue Curial, 75019 Paris
www.104.fr

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Street Art Group Show

Jusqu’au 26 février

Hopare, Sans Titre – Œuvre présentée à la galerie Wallworks © Hopare – Gaël Coto

« Mobilier urbain customisé et objets des transports en commun graffés et réinterprétés envahissent l’espace en sous-sol de la galerie Wallworks, à laquelle on accède en empruntant un escalier tapissé de tags et de graffs. Avec des pièces récemment acquises lors de la vente de la RATP au profit du Recueil Social, les artistes s’emparent de l’emblématique M en plastique jaune et d’une cinquantaine d’éléments de tous types : cabines téléphoniques, boîtes aux lettres, feux de circulation, lampadaires, plaques émaillées de rue, rideau de fer, plaques des métros de Paris, Moscou et New York, têtes de vache d’arrêt d’autobus, panneaux de signalisation routiers et ferroviaires, lavabo SNCF, sièges de la RATP et autres pièces détachées de voitures… Du mouvement graffiti ou de l’art urbain, une trentaine d’artistes américains, européens, indonésiens – et pour la première fois depuis l’ouverture de la galerie quatre des plus grands artistes de la scène urbaine russe : Andrey Berger, Misha Most, Petro, Slava PTRK – s’en donnent à cœur joie pour donner une nouvelle vie à tous ces objets du quotidien en un grand bazar graffé et haut en couleur. »

Lundi à samedi : 14h-19h – Entrée libre

Galerie Wallworks
4 rue Martel, 75010 Paris
www.galerie-wallworks.com

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Illustration (recadrée) :
La persistance d’hier – Œuvre présentée dans le cadre de l’exposition Nos Lumières à la galerie Sabine Bayasli
© Magdalena Lamri

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