Première exposition solo d’Ajile Le Cercle, Mon Châto associe jusqu’au mercredi 26 avril dessin, peinture, et aérographie sur textile pour nous entraîner dans “un monde chimérique où cohabitent dragons, robots, et fleurs malfaisantes”.
À la fois café-restaurant et espace d’exposition situé au pied du parc de Belleville (20e arrondissement), le Floréal Belleville met en lumière la jeune scène créative parisienne depuis sa réouverture remarquée en 2018. Ce mois-ci, c’est l’artiste Ajile Le Cercle qui présente en exclusivité une sélection de ses dernières œuvres avec l’exposition Mon Châto, imaginée aux côtés du curateur Paulo Iverno et de la curatrice du lieu, Lara Ossipovski. Prévu jusqu’au mercredi 26 avril, l’événement comprendra également deux ateliers de création live les dimanche 23 avril (15h-19h) et mercredi 26 avril (16h-19h), lors desquels “le public pourra se présenter avec la pièce textile de son choix et la faire customiser par l’artiste”.
Privilégiant depuis 2016 l’aérographie sur textile dans une démarche d’expérimentation permanente, l’artiste a également réuni tableaux et installations in situ pour “invoquer son lien nostalgique à l’univers médiéval” à travers des représentations de guerriers en armures, de créatures fantastiques, et de donjons et autres références à l’art et l’architecture du Moyen Âge. Au-delà de ces inspirations et références, “la scénographie adoptée pour cette exposition façonne une approche et un traitement du monde médiéval résolument pop et moderne”.
Un imaginaire mêlant street art et fantastique
Des armoiries remises au goût du jour aux représentations contemporaines de scènes classiques tel Saint-Georges terrassant le dragon, c’est sur des supports textiles qu’Ajile Le Cercle a notamment développé son imaginaire mêlant street art et fantastique, comme sur des sweat-shirts, bonnets, ou t-shirts. “Les aérographes sont des outils qui vaporisent de la peinture à l’aide d’air comprimé, permettant de créer des effets dégradés, de flou, de texture et de transparence”, expliquent Paulo Iverno et Lara Ossipovski. “L’aérographie est souvent utilisée pour créer des t-shirts personnalisés, des illustrations, des peintures murales, et aussi des tatouages.”
“On la retrouve de plus en plus dans les cultures et tendances actuelles telles que le nail art et les sphères musicales du rap et de l’hyperpop”, poursuivent les curateurs de l’exposition. Ce n’est donc pas un hasard si Ajile Le Cercle est familier de ces univers musicaux, qui s’entrecroisent régulièrement avec ses propres références artistiques. “Au fil des années, il a noué des liens entre son art et la musique par le biais de collaborations : il a peint des pochettes d’albums pour Slimka ou Lovarran, développé du merchandising à l’aérographe pour Roseboy et Timothée Joly. Dernièrement, il a pris part à la troisième édition de l’événement FRAP, à Paris”, poursuivent Paulo Iverno et Lara Ossipovski, heureux de mettre en lumière “un monde chimérique” où se déploient les différentes applications de l’aérographie.
Mon Châto – Ajile Le Cercle
Jusqu’au 26 avril
Tous les jours (sauf lundi) : 14h-20h
Entrée libre
Floréal Belleville
43 rue des Couronnes
75020 Paris
florealbelleville.com
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Photographies © Floréal Belleville