
La mobilisation a été très importante à Paris comme ailleurs en France ce samedi 28 novembre, une première victoire pour les nombreux opposants au projet de loi “sécurité globale” adopté en première lecture à l’Assemblée.
La mobilisation a été très importante à Paris comme ailleurs en France ce samedi 28 novembre, une première victoire pour les nombreux opposants au projet de loi “sécurité globale” adopté en première lecture à l’Assemblée.
La journée de mobilisation contre la “loi sécurité globale” du samedi 12 décembre dernier a de nouveau été marquée par des cas de violences policières, et s’est accompagnée de nombreuses interpellations arbitraires. La stratégie des autorités face à la contestation apparaît clairement : décourager toute volonté de manifester.
Plus de vingt mille personnes ont défilé à Paris ce samedi 1er mai à l’occasion de la journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Syndicats, organisations étudiantes et lycéennes, et collectifs de sans papiers étaient représentés en nombre dans le cortège parti de la place de la République.
Photographe pour Taranis News, Hannah Nelson a été violemment interpellée par la police hier soir, alors qu’elle couvrait la manifestation contre la “loi sur la sécurité globale” et ses mesures liberticides.
Ce lundi soir, des humanitaires et des exilés ont installé un campement de plusieurs centaines de tentes sur la place de la République, initiative visant à attirer l’attention sur leurs conditions de vie indignes. En réponse, les forces de police ont violemment évacué ses occupants avant de les poursuivre dans les rues de la capitale.
Aux côtés des militantes féministes, des personnes exilées et de toutes celles et ceux qui manifestent pour leurs droits, la photographe montreuilloise Noémie Coissac témoigne à travers son objectif de l’engagement et des luttes populaires contre les injustices de notre époque.
Auditionné devant la représentation nationale, Didier Lallement avait osé affirmer “ne pas avoir trouvé les organisateurs” de manifestations illégales de policiers, qui s’étaient pourtant tenues en plein cœur de Paris, au mois de juin 2020.