
Installés depuis le 5 mars dernier en bordure de la place de la Bastille, les “oubliés du DALO” (droit au logement opposable) ont manifesté ce mardi devant le ministère du logement.
Installés depuis le 5 mars dernier en bordure de la place de la Bastille, les “oubliés du DALO” (droit au logement opposable) ont manifesté ce mardi devant le ministère du logement.
Le “camp des DALO” de la place de la Bastille a été levé ce samedi : Droit au Logement dit avoir obtenu “un engagement de relogement” pour les familles prioritaires, ainsi que des solutions d’hébergement temporaires pour d’autres personnes actuellement sans-abri.
À l’initiative de l’association Droit au Logement (DAL), le cortège s’élancera à 15h pour rejoindre la rue de Varenne et demander “l’application de la loi de réquisition pour les sans-logis et les mal-logés” et “une action publique de mobilisation massive des logements vacants”.
Une nouvelle mobilisation pour la paix et la solidarité avec l’Ukraine est prévue à partir de 15h sur la place de la République, qui accueillera plus tôt le départ d’une marche blanche pour les victimes de la chasse. À l’occasion des 15 ans de la loi DALO, le collectif Droit au Logement s’installera place de la Bastille pour alerter sur la situation des personnes mal-logées.
Des associations engagées pour le droit au logement appellent à une mobilisation contre la proposition de loi Kasbarian-Bergé portée par la majorité présidentielle, qui prévoit de lourdes peines pour les “occupations illicites”. Un rassemblement est prévu ce samedi 28 janvier, à partir de 14h, sur la place de la Bastille.
Alors que la trêve hivernale relative aux expulsions vient de s’achever, plusieurs associations et près de 350 personnes sans-abri occupent depuis dimanche soir les pelouses du jardin Villemin (10ème arrondissement), aux abords du canal Saint-Martin.
Les occupants de l’hôtel meublé du 48 rue de Meaux (19e arrondissement), pour beaucoup âgés, redoutent d’être expulsés du fait de l’arrivée de nouveaux propriétaires. La ville de Paris a demandé une enquête relative aux conditions d’habitat indigne observées sur place.